En résumé
- Racine artificielle vissée dans l’os ;
- Chirurgie courte, sous anesthésie locale ;
- Cicatrisation : 3 à 6 mois ;
- Douleur : légère, contrôlée ;
- Taux de succès : 96 % à 10 ans ;
- Coût moyen en Suisse : 4 000‑5 000 CHF.
L’implant dentaire est aujourd’hui la solution de référence pour remplacer une dent manquante de manière durable et esthétique. Mais avant de sauter le pas, de nombreuses questions se posent : comment se déroule la pose ? Faut-il s’attendre à des douleurs ? Combien de temps dure le traitement ? Et surtout, quel budget prévoir ?
Retrouvez ici des données chiffrées récentes, des conseils pratiques et les alternatives possibles, pour choisir la solution la plus fiable et durable à Zurich, Genève ou Lausanne.

Qu’est‑ce qu’un implant dentaire et à qui s’adresse‑t‑il ?
Un implant désigne une vis en titane ou en zircone que le praticien insère dans l’os alvéolaire pour remplacer la racine d’une dent absente.(Contactez-nous pour en savoir plus sur la composition d’un implant dentaire). Après ostéointégration, le dispositif reçoit un pilier puis une couronne ou encore un bridge fixe. La technique s’adresse aux adultes dont la croissance osseuse est terminée. Elle permet alors de traiter la perte d’une dent unique, d’un secteur ou d’une arcade complète.
Les contre‑indications absolues restent rares : radiothérapie cranio‑faciale récente, prise de bisphosphonates ou pathologies osseuses sévères. Les patients diabétiques équilibrés et les fumeurs modérés accèdent au traitement, mais un protocole d’hygiène renforcé limite le risque d’infection.
Les fumeurs lourds voient, quant à eux, leur taux d’échec presque doubler. En implantologie, chaque cas nécessite une évaluation globale afin de garantir un bon résultat.
Avant chaque projet implantaire, le chirurgien‑dentiste vérifie donc l’état général du patient, sa santé bucco‑dentaire et le volume osseux au scanner 3D. Si la hauteur ou l’épaisseur d’os manquent, une greffe osseuse dentaire précède la pose de la vis.
Le Saviez-Vous ?
L’ostéointégration fut découverte par hasard en 1952 par le Suédois Per‑Ingvar Brånemark, en étudiant la circulation sanguine d’un fémur de lapin.
Quels sont les avantages d’un implant dentaire ?
Un implant préserve l’os en stimulant la mastication. La résorption post‑extraction est donc freinée. Le profil du visage, lui, reste stable, tout comme le support des lèvres.
Grâce à l’implant dentaire, la fonction masticatoire atteint quasiment l’équivalent d’une force naturelle. Le patient retrouve ainsi une alimentation diversifiée sans douleur ni gêne, ce qui limite également les forces de mastication qui étaient appliquées sur les dents restantes avant pose d’implant.
Le patient profite d’une couronne céramo‑zircone dont la translucidité imite parfaitement l’émail. Les gencives bénéficient d’une forme harmonieuse, puisqu’aucun crochet métallique n’est visible. Cette solution fixe ne touche pas aux dents voisines, contrairement au bridge dentaire. Cette absence de meulage des dents adjacentes protège l’émail sain et évite les caries secondaires.
Sa durée de vie est, quant à elle, élevée, puisqu’elle dépasse souvent 20 ans lorsqu’un entretien rigoureux est respecté. Plus précisément, le taux de succès moyen à 10 ans est de 96%.
Comment se déroule la pose d’un implant ?
La chirurgie implantaire respecte un protocole strict validé scientifiquement.
- Premier rendez‑vous : examen clinique, photographie, radiographie panoramique et scanner 3D. Le praticien réalise un plan de traitement numérique et remet un devis complet et transparent ;
- Jour de l’intervention : une courte incision permet de découvrir la crête osseuse, puis le forage est réalisé par étapes, selon un protocole précis qui préserve la densité de l’os. L’implant est ensuite inséré, suivi de la pose d’une vis de cicatrisation pour protéger l’alvéole. Réalisée sous anesthésie locale, cette intervention chirurgicale respecte les tissus gingivaux et garantit une mise en place précise de l’implant ;
- Contrôle immédiat : une radio confirme le bon axe d’implantation. Des sutures résorbables permettent de stabiliser la gencive durant la cicatrisation. La séance dure entre trente et soixante minutes ;
- Prothèse provisoire : le plus souvent, une couronne ou un bridge temporaire sont vissés le jour même. Cette mise en charge immédiate réduit la période d’édentation ;
- Suivi : un appel à J+1 vérifie l’absence de douleur intense. Lors du contrôle clinique à J+7, le praticien retire ou ajuste les fils de suture.
L’intervention chirurgicale reste courte, douce pour la gencive et très bien contrôlée.
Quelle douleur et quelles suites après l’intervention ?
La douleur ressentie après la chirurgie reste modérée. Les patients la comparent souvent à une extraction simple et décrivent même des sensibilités moindres que dans le cas des extractions de dents de sagesse compliquées. Elle décroît nettement après quarante‑huit heures grâce aux antalgiques classiques.
Un œdème apparaît parfois et atteint son maximum au deuxième jour. Des poches froides quinze minutes par heure peuvent cependant limiter le gonflement. Il est également recommandé d’adopter un régime tiède pendant deux jours.
Le sport intense, la piscine et le tabac sont déconseillés durant les trois premiers jours afin d’assurer une bonne cicatrisation. Les fils résorbables disparaissent entre une et deux semaines. Un contrôle radiologique à six semaines permet au chirurgien-dentiste de vérifier la progression de l’ostéointégration. Cette cicatrisation osseuse crée une base solide avant la phase prothétique.
Combien de temps faut‑il pour terminer le traitement ?
La cicatrisation des tissus mous dure généralement une à deux semaines. La fusion os‑implant, dite ostéointégration, varie, elle, de six semaines à six mois. La durée dépend du site implantaire : la mandibule cicatrise vite. Le maxillaire, spongieux, réclame plus de temps.
Après intégration complète, le dentiste réalise une empreinte numérique, à partir de laquelle le laboratoire façonne la prothèse définitive, couronne, bridge ou prothèse adjointe.
Un traitement simple, sans greffe, peut donc s’achever en quatre à cinq mois. Un cas plus complexe, avec augmentation osseuse et prothèse complète, peut exiger jusqu’à douze mois. Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez notre article dédié au délai de pose d’un implant dentaire.
Quel est le coût d’un implant dentaire ?
Le coût global (implant + pilier + couronne) se situe entre 3 100 et 4500 CHF à la CHD.
Le devis qui vous est remis doit détailler le prix global, l’éventuelle prise en charge par la mutuelle ou l’assurance‑maladie complémentaire. Cette transparence financière rassure le patient sur le remplacement fixe et fonctionnel proposé. Les actes complémentaires (extraction, greffe, sédation) peuvent augmenter le budget final.
À titre d’information, la Lamal ne prend pas en charge la pose d’implant dentaire, sauf en cas d’accident reconnu. Certains contrats de mutuelle remboursent partiellement le pilier ou la couronne.
Quels sont les risques et contre‑indications ?
Le taux de réussite moyen des implants dentaires atteint 96 % à dix ans. Les échecs précoces, inférieurs à 3 %, surviennent avant trois mois. Ils résultent souvent d’une infection ou d’une fracture.
La péri‑implantite, inflammation chronique autour de l’implant, touche environ un patient sur cinq après dix ans. Si vous constatez un implant qui bouge, vous devez donc consulter sans délai. Le tabac, un diabète mal contrôlé, une mauvaise hygiène ou le bruxisme accroissent ce risque.
Enfin, les contre‑indications concernent une radiothérapie cervico‑faciale récente, les maladies osseuses sévères et certains traitements immunosuppresseurs puissants. Chaque patient reçoit une évaluation personnalisée et, si nécessaire, un protocole préventif : bains antiseptiques, antibioprophylaxie courte et contrôles rapprochés.
Comment entretenir son implant ?
La longévité dépend surtout des soins d’hygiène buccale mis en place :
- Détartrage 1 à 2 fois par année chez l’hygiéniste
- Brossage deux fois par jour avec une brosse souple ;
- Brossette inter‑dentaire adaptée au diamètre du pilier ;
- Fil ciré pour nettoyer sous la couronne;
- Jet dentaire pour éliminer les débris alimentaires dans les zones difficiles.
Effectuez également un détartrage professionnel tous les six mois et effectuez un contrôle radiologique annuel. Le sevrage tabagique, même partiel, réduit fortement l’inflammation.
Ces gestes multiplient par trois les chances de conserver l’implant plus de vingt ans.
Le Conseil CHD
Utilisez une brossette inter‑implantaire chaque soir. Ce geste réduit de 60 % le risque de péri‑implantite, c’est à dire de perte de l’implant.
Quelles alternatives si un implant n’est pas possible ?
Si la pose est contre‑indiquée, le bridge dentaire restaure l’édentement simple. Son coût avoisine 2 500 CHF et le délai est plus court, mais il nécessite le meulage des dents piliers.
Pour les édentements totaux, les protocoles all on 4, all on 6 et all on 8 fixent une prothèse complète sur quatre à huit implants, offrant une stabilité élevée pour un coût inférieur à un implant par dent.
Vers un sourire durable
Les implants représentent aujourd’hui la solution la plus fiable pour remplacer une dent manquante ou stabiliser une prothèse complète. Nos équipes de la Clinique Hygiène Dentaire à Genève, Lausanne, Yverdon et Meyrin, vous proposent un accompagnement personnalisé : examen 3D, devis transparent et suivi rigoureux.
Réservez votre consultation et retrouvez un sourire esthétique et pérenne.
FAQ
Peut‑on poser un implant immédiatement après extraction ?
Oui, une pose immédiate d’implant est possible après extraction en l’absence d’infection et si le volume osseux est suffisant.
Combien de temps dure un implant ?
Plus de 90 % des implants dentaires durent plus de vingt ans à condition d’effectuer un entretien régulier.
Y a‑t‑il des contre‑indications si je fume ?
Le tabac double le risque d’échec. Un sevrage tabagique deux semaines avant et après la chirurgie limite les complications.
La greffe osseuse rallonge‑t‑elle le temps de traitement ?
Oui, une greffe osseuse rallonge la durée du traitement. Quatre à six mois de consolidation précèdent en effet la pose !
Un implant peut‑il être rejeté ?
Le rejet d’un implant, bien qu’extrêmement rare, est possible. Un échec précoce (2 %) survient avant trois mois, souvent dû à une infection ou à un micromouvement.
Quelle est la différence entre implant en titane et zircone ?
L’implant en titane bénéficie d’un recul clinique de cinquante ans. L’implant en zircone offre, quant à lui, une alternative sans métal.
Peut‑on remplacer une prothèse amovible par un implant ?
Oui, les implants dentaires peuvent remplacer une prothèse amovible. Un bridge complet peut ainsi être vissé sur quatre à six implants si la masse osseuse est suffisante.